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[Critique] Spider-Man : Homecoming

Synopsis
Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...



Après avoir fait un petit coucou à tous ses petits copains les Avengers dans Civil War, l'homme araignée a le droit à son propre film, rebooté à nouveau pour fêter son retour chez Marvel. Avec Spider-Man : Homecoming, le studio espère redorer l'image du héros dont la cote avait fortement chutée avec les épisodes Amazing (sortis respectivement en 2012 et 2014). Pari réussi ou nouvel échec ? Réponse dans cette critique.

En retard

Au-delà du fait d'être de retour au vaisseau mère (Marvel), le personnage de Spider-Man a surtout un défi de taille avec ce film : celui d'intégrer la MCU en cours de route ! Lancée en 2008 avec le premier Iron Man, l'Univers Cinématographique de Marvel a fait beaucoup de chemin en bientôt 10 ans en prenant toujours le soin d'esquiver l'existence de l'homme araignée (à cause d'une question de droits qui appartiennent à Sony). Une absence qui a eu du mal a passer, notamment lors des films Avengers qui rassemblent tous les héros de la marque, mais qui va être formidablement rattrapée grâce au talent du réalisateur Jon Watts.

"Désolé du retard"

En effet, l'un des gros points forts de Homecoming réside justement dans l'introduction de Spidey dans la MCU. Les premières minutes du film nous ramènent en 2012, juste après les évènements du premier Avengers. On y voit alors Adrian Toomes (Michael Keaton), chef de chantier chargé de réparer les dégâts causés par la bataille de nos héros contre les Chitauris. Mais alors que tout se déroulait bien, une équipe peu commode leur demande de foutre le camp pour prendre leur place, mettant ainsi tout le personnel d'Adrian au chômage. On apprendra quelques secondes après que ce sont les hommes de Tony Stark qui ont pris le relais, mettant ainsi le bonhomme en rogne.

"Alors comme ça je vais devoir pointer au Pôle Emploi ? Attendez un peu..."

L'après Civil War

Un saut dans le temps de 8 années nous ramène ensuite aux évènements actuels et donc à l'après Civil War. On a tout de même le droit, quelques minutes avant, à un "pendant Civil War" sous forme de documentaire amateur (réalisé par Peter), très drôle, qui nous dévoile comment Stark en est venu à recruter le "Spider-Man de Youtube" au sein de son équipe. Le film jongle après ça, et pendant un long moment, entre la double vie de Peter Parker et celle de Adrian Toomes devenu "Le Vautour", mais également trafiquant d'armes extraterrestres avec quelques-uns de ses anciens collègues. Ici pas d'origin story avec la morsure d'araignée, la mort d'Oncle Ben et tout le tralala, Homecoming rentre directement dans le vif du sujet et nous introduit un Peter Parker déjà bien conscient de ses capacités.

Spider-Man est toujours aussi agile

Maitre Stark

Si une grosse partie de la promo du film nous laissait croire que Tony Stark/Iron Man allait être présent pendant une bonne partie de l'intrigue, il n'apparait au final qu'une dizaine de minutes au total sur l'ensemble du film (qui dure tout de même 2h13). Une bonne nouvelle pour ceux qui étaient effrayés à l'idée que celui-ci vole la vedette à l'homme araignée. Néanmoins, sa présence se fait ressentir tout le long de l'histoire de par son rôle de mentor auprès de Peter. En effet, le jeune garçon de 15 ans souhaitant à tout prix rejoindre les Avengers, il enchainera les boulettes lors de ses missions héroïques de voisinages et se fera sans arrêt remettre à l'ordre pas Stark et son bras droit, lui demandant de rester "le gentil Spider-Man du quartier" et de se concentrer sur ses études.

"Tu sais Peter, un grand pouvoir implique de grande responsabilités..."

En parlant d'études, l'école prend une place important dans le film et permet d'introduire d'anciens personnages comme Flash Thompson (qui a perdu en masse) et Betty Brant, mais aussi de nouveaux avec le très drôle Ned Leeds (le pote geek de Peter qui remplace le traditionnel Harry Osborn), Liz (la fille dont Peter est amoureux, pas de Gwen Stacy ou de Mary Jane cette fois-ci) et l'étrange Michelle, dont une révélation assez étonnante est faite sur elle à la fin du film. Cette vague de fraicheur permet une interprétation différente de la scolarité de Peter par rapport à celle que l'on connait tous. Un choix judicieux qui montre une fois de plus la volonté du réalisateur de proposer quelque chose de nouveau et pas un simple copié-collé des films de Sam Raimi et Marc Webb.

"Aller, arrête de faire ton puceau et invite moi au bal de homecoming"

L'Ultime(ate) Spider-Man ?

Beaucoup d'éloges jusqu'à maintenant mais quid des défauts ? Et bien, si l'on juge le film en tant qu'un "Spider-Man" (tout comme on juge un James Bond comme un James Bond), désolé de vous le dire, mais il n'y en pas vraiment. Nous tenons là le Spider-Man ultime, avec un Peter Parker très proche des comics : jeune, drôle, geek, plein de bonne volonté mais très maladroit; un méchant très crédible, un aspect teen movie qui colle bien à l'univers, beaucoup d'humour et d'autodérision (notamment sur le physique très avantageux de Tante May) et une intégration parfaite du personnage dans la MCU. Alors que l'on pensait cela impossible, Spider-Man : Homecoming parvient même à nous faire oublier les deux sagas précédentes (et surtout celle de Raimi) grâce à une une identité qui lui est propre. Nul doute que vous sortirez de la salle avec cette impression si vous êtes fan du personnage, et, dans le cas d'une personne lamba, vous passerez quoiqu'il arrive un très bon moment.

⚠️ Il y a deux scènes post-générique à la fin du film ⚠️

2 commentaires:

  1. Il me tarde de le voir !

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  2. Vu aujourd'hui ! Je confirme, c'est clairement LE Spider-man des comics ! Par contre je n'arrive vraiment pas à oublier la trilogie de Raimi... :(

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