Critique : Code Momentum

Synopsis
Alex Farraday, l’une des meilleures braqueuses du monde, sort de sa retraite pour effectuer un dernier casse et s’emparer de précieux diamants. Lorsque son visage est accidentellement révélé pendant l’opération, elle est contrainte de fuir la ville. Elle devient la cible de la CIA et d'une organisation criminelle internationale, prête à tout pour la faire disparaître. Il ne s’agit pas que de diamants, mais Alex l’ignore encore. Alors qu’ils doivent la neutraliser par tous les moyens, les adversaires d'Alex réalisent rapidement qu'elle est la proie la plus dangereuse qu'ils n'aient jamais traquée...

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J’ai eu la chance d’être invité pour assister à la projection privée du film Code Momentum dans un sympathique petit cinéma parisien, le Club de l’Étoile. Ce film fait partie de la vague récente de l’e-cinema, qui prend actuellement de plus en plus d’ampleur avec des films où figurent notamment Bradley Cooper et Emma Stone dans « Welcome Back », Ewan McGregor dans « Son of a Gun » et Morgan Freeman dans le film dont je parle ici.

La première remarque que je tiens à faire fait justement référence au casting. Bien que celui-ci soit très bon, on nous avait annoncé un Morgan Freeman qui, au final, n’est présent que pour attirer les gens à regarder le film car il n’apparait que très peu et ne tient pas un rôle essentiel dans le déroulement de l’histoire. Il n'apporte aucune plus-value et on aurait tout à fait pu s’en passer (ou du moins le remplacer par n’importe quel autre acteur). Néanmoins, surprise pour la belle Olga Kurylenko puisque, pour son premier rôle en tant que personnage principal, elle se révèle finalement très à l'aise.

S'agissant du premier film de Stephen Campanelli je vais être honnête, ce n'est pas une réussite. L’action n’est pas toujours très lisible, les effets sont un peu trop nombreux et pas souvent utiles, le rendu global donne vraiment une impression bizarre. Il faut cependant juger le film pour ce qu’il est : il est sorti en e-cinema et se regarde donc dans le même esprit qu’un téléfilm. En ce sens, on pourra le trouver divertissant à regarder un dimanche après-midi pour faire la sieste ou pour passer le temps, mais pas plus.

Note : 2/5