[Critique] Wonder Woman
Synopsis
Diana, princesse des Amazones vit sur une île paradisiaque, à l’abris des fracas du monde. Un jour, un pilote américain s'écrase sur son île et il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète. Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace. En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.
La plupart des critiques sont unanimes, c’est un très bon film, que même certains considèrent comme le meilleur film de super héros de la franchise DC (En même temps, ce n’est pas Suicide Squad qui sera le meilleur film de la franchise…).
Du coup, Wonder Woman mérite-t-il tant d’éloge ?
Wonder Woman se démarque tout de même grâce à la première partie du film, quand Diana est sur son île paradisiaque, les teintes sont chaudes et agréables.
Puis viens la transition à Londres, où il y a un aspect très sombre, monotone, donc une évolution cohérente pour ce qui concerne les couleurs.
L’esthétique est satisfaisante, mais qu’en est-il des personnages ?
Et bien c’est aussi une belle réussite, Gal Gadot campe une Wonder Woman très convaincante, avec plusieurs nuances dans son rôle : Un coté guerrier, héroïque, naïf à la découverte d’un monde qui lui est étranger.
Ce personnage fonctionne aussi grâce à Chris Pine (Star Trek, Comancheria), qui incarne le capitaine Steve Trevor, qui aide tant bien que mal Diana dans sa quête et par la même occasion il l’aide à comprendre notre monde.
C’est donc un bon duo, il y a une bonne dynamique entre ces personnages, avec plusieurs passages humoristiques.
Des bons personnages principaux, c’est joli, et en plus l’histoire (bien qu’un peu simple) est très sympathique, du moins pour la première et deuxième partie du film.
Tout d’abord, ce qui est le plus regrettable, c’est ce manque de profondeur alors que pourtant le film évolue avec un thème sérieux : La guerre, qui est d’ailleurs très édulcorée dans Wonder Woman.
Le seul message du film, c’est « faites l’amour pas la guerre », un bon message en soit mais ultra cliché.
Tout comme les personnages secondaires, on a le droit à des stéréotypes plutôt gros, comme l’écossais alcoolique, l’indien qui fait des appels de fumé ou le tunisien beau parleur, incarné d’ailleurs par Saïd Taghmaoui (La Haine, American Bluff).
On sent pourtant des bonnes intentions, il y a des moments dans le film qui pourraient développer l’intrigue, les personnages et leurs enjeux.
Par exemple lorsque Sameer (Saïd Taghmaoui) discute avec Diana du fait qu’il voulait être acteur, mais qu'à cause de sa couleur de peau il ne peut pas accéder à cet art, on a une remarque pertinente sur le racisme, qui pourrait se développer un peu, mais qui est vite coupée par l’action et on passe à autre chose.
Pareil pour le chef Indien, quand lui aussi parle à Diana, il dit que son peuple s’est fait exterminer par les américains, la scène se coupe brusquement, alors qu’une véritable remise en question est posée.
Pour les incohérences, il y en a pas mal, par exemple le fait que Diana et ses compères puissent naviguer tranquillement dans une tranchée, alors que bon, durant la première guerre mondiale, aucun civil ne pouvait y entrer, car c’est une zone de guerre.
En soit, ce sont des incohérences pardonnables, car elles sont nécessaires à l’avancement du film, mais tout ça pour dire que Wonder Woman possède les mêmes défauts qu’on reproche aux films Marvel (et DC par la même occasion).
Le 3ème acte est totalement décevant, inintéressant, avec un antagoniste totalement pas crédible, aucun spoil dans cette critique mais sachez que l’acteur qui incarne Arès (le méchant du film), est tout bonnement inadapté pour ce rôle-là, on parle du Dieu de la guerre quand même, un minimum de prestance est nécessaire.
Quant aux scènes d’actions, la plupart sont réussies, mais par contre, le surplus de slow-motion, ça va bien deux secondes…
Il suffit que Diana lève sa jambe et l’action se ralenti. C’est vite épuisant à la longue.
Et quelle injustice, quand on voit que Batman Vs Superman est renié, alors que malgré les incohérences (qu'on retrouve dans tous les blockbusters/films sur les super-héros), le film propose de la profondeur, une écriture soignée, des personnages complexes et de la maturité… Malheureusement Wonder Woman ne propose rien de tout ça, soit les critiques ont été payés pour encenser le film, soit ils sont menacés par les féministes !
Le long-métrage mérite tout de même le coup d’œil… surtout pour Gal Gadot.
Diana, princesse des Amazones vit sur une île paradisiaque, à l’abris des fracas du monde. Un jour, un pilote américain s'écrase sur son île et il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète. Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace. En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.
WONDER
Wonder Woman est un film qui avait tout pour plaire sur le papier : Un thème sérieux sur la guerre, le fait que c’est Patty Jenkins (Monster, The Killing) qui réalise le film et surtout que pour une fois, ce soit une femme la super héroïne. Avec notamment une actrice splendide, Gal Gadot, déjà aperçue dans le très injustement critiqué Batman Vs Superman.La plupart des critiques sont unanimes, c’est un très bon film, que même certains considèrent comme le meilleur film de super héros de la franchise DC (En même temps, ce n’est pas Suicide Squad qui sera le meilleur film de la franchise…).
Du coup, Wonder Woman mérite-t-il tant d’éloge ?
SHE'S A RAINBOW
Wonder Woman est doté d’une bonne direction artistique, même si l’on peut regretter les couleurs qui rendent le film « froid ». Malheureusement, cette colorimétrie est présente dans tous les films DC actuels, mais aussi à venir (Justice League)...Wonder Woman se démarque tout de même grâce à la première partie du film, quand Diana est sur son île paradisiaque, les teintes sont chaudes et agréables.
Puis viens la transition à Londres, où il y a un aspect très sombre, monotone, donc une évolution cohérente pour ce qui concerne les couleurs.
L’esthétique est satisfaisante, mais qu’en est-il des personnages ?
Et bien c’est aussi une belle réussite, Gal Gadot campe une Wonder Woman très convaincante, avec plusieurs nuances dans son rôle : Un coté guerrier, héroïque, naïf à la découverte d’un monde qui lui est étranger.
Ce personnage fonctionne aussi grâce à Chris Pine (Star Trek, Comancheria), qui incarne le capitaine Steve Trevor, qui aide tant bien que mal Diana dans sa quête et par la même occasion il l’aide à comprendre notre monde.
C’est donc un bon duo, il y a une bonne dynamique entre ces personnages, avec plusieurs passages humoristiques.
Des bons personnages principaux, c’est joli, et en plus l’histoire (bien qu’un peu simple) est très sympathique, du moins pour la première et deuxième partie du film.
NO WOMAN NO CRY
Non, Wonder Woman n’est pas exempt de défaut, tous les problèmes de ce genre de film font surface, quoiqu’en disent les critiques. Entre les incohérences scénaristiques et le manque de profondeur, le long-métrage ne révolutionne pas le monde des super-héros.Tout d’abord, ce qui est le plus regrettable, c’est ce manque de profondeur alors que pourtant le film évolue avec un thème sérieux : La guerre, qui est d’ailleurs très édulcorée dans Wonder Woman.
Le seul message du film, c’est « faites l’amour pas la guerre », un bon message en soit mais ultra cliché.
Tout comme les personnages secondaires, on a le droit à des stéréotypes plutôt gros, comme l’écossais alcoolique, l’indien qui fait des appels de fumé ou le tunisien beau parleur, incarné d’ailleurs par Saïd Taghmaoui (La Haine, American Bluff).
On sent pourtant des bonnes intentions, il y a des moments dans le film qui pourraient développer l’intrigue, les personnages et leurs enjeux.
Par exemple lorsque Sameer (Saïd Taghmaoui) discute avec Diana du fait qu’il voulait être acteur, mais qu'à cause de sa couleur de peau il ne peut pas accéder à cet art, on a une remarque pertinente sur le racisme, qui pourrait se développer un peu, mais qui est vite coupée par l’action et on passe à autre chose.
Pareil pour le chef Indien, quand lui aussi parle à Diana, il dit que son peuple s’est fait exterminer par les américains, la scène se coupe brusquement, alors qu’une véritable remise en question est posée.
Pour les incohérences, il y en a pas mal, par exemple le fait que Diana et ses compères puissent naviguer tranquillement dans une tranchée, alors que bon, durant la première guerre mondiale, aucun civil ne pouvait y entrer, car c’est une zone de guerre.
En soit, ce sont des incohérences pardonnables, car elles sont nécessaires à l’avancement du film, mais tout ça pour dire que Wonder Woman possède les mêmes défauts qu’on reproche aux films Marvel (et DC par la même occasion).
Le 3ème acte est totalement décevant, inintéressant, avec un antagoniste totalement pas crédible, aucun spoil dans cette critique mais sachez que l’acteur qui incarne Arès (le méchant du film), est tout bonnement inadapté pour ce rôle-là, on parle du Dieu de la guerre quand même, un minimum de prestance est nécessaire.
Quant aux scènes d’actions, la plupart sont réussies, mais par contre, le surplus de slow-motion, ça va bien deux secondes…
Il suffit que Diana lève sa jambe et l’action se ralenti. C’est vite épuisant à la longue.
GIRLS JUST WANT TO HAVE FUN
Wonder Woman ne mérite pas toutes ces critiques ultras positives, le film reste bon et divertissant certes, mais en aucun cas il ne se démarque des films de super-héros, on y retrouve les mêmes défauts.Et quelle injustice, quand on voit que Batman Vs Superman est renié, alors que malgré les incohérences (qu'on retrouve dans tous les blockbusters/films sur les super-héros), le film propose de la profondeur, une écriture soignée, des personnages complexes et de la maturité… Malheureusement Wonder Woman ne propose rien de tout ça, soit les critiques ont été payés pour encenser le film, soit ils sont menacés par les féministes !
Le long-métrage mérite tout de même le coup d’œil… surtout pour Gal Gadot.
Critique écrite par Kyliann M.
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