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[Critique] Baby Driver

Synopsis
Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin.
Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu.




DRIVE

Baby Driver est un film de Edgar Wright, l’auteur de la très bonne trilogie du Cornetto (Shaun of the Dead, Hot Fuzz, Le dernier Pub avant la Fin du Monde) et aussi de l’excellent Scott Pilgrim.
C’est indéniable, Edgar Wright est un talentueux réalisateur, un très bon scénariste et il arrive toujours à être original dans la mise en scène.

C’est pourquoi, on pouvait être confiant à la vue de son prochain film (qui devait être Ant-Man, mais bon...)
Et bien c’est le cas, Edgar Wright signe un ovni que tout bon passionné de cinéma se doit de regarder, et nous allons voir pourquoi.




BE MY BABY

Ce qui surprend d’abord avec Baby Driver, c’est le montage qui est en parallèle avec la musique, qui pour cette dernière est quasiment présente tout au long du film. Justifiée par le fait que le personnage principal, Baby, a besoin de musique pour être concentré.
Ce qui donne un aspect très dynamique pour la plupart des séquences d’actions : courses-poursuites en voiture, à pied, gunfight…

Le rythme est donc effréné, ce qui a pour effet de scotcher le spectateur à son siège, qui en prend pleins les yeux… et aux oreilles.
Le montage est donc impeccable, on aurait pu imaginer qu’un tel raccord avec la musique soit « casse gueule », mais l’effet est sensationnel, bravo Edgar Wright.

Il faut aussi mentionner les séquences d’actions qui sont à couper le souffle, surtout lorsque l’on sait qu’il n’y a quasiment aucun CGI (effet spéciaux) pour les scènes de course poursuite en voiture, donc des bonnes cascades à l’ancienne, pour un résultat très satisfaisant.

Les acteurs dans ce film sont saisissants, Ansel Elgort (Divergente, Nos étoiles contraires), qui incarne Baby, est très bon, son excellente interprétation permet à ce que l’on s’attache assez rapidement au personnage, qui pourtant est assez complexe.
Kevin Spacey (American Beauty, House of Cards) campe à la perfection un patron du crime froid et austère.
Mention spéciale à Jon Hamm (Mad Men, The Town), qui nous livre une brillante interprétation dans un rôle avec plusieurs nuances…




NOTHING'S GONNA HURT YOU BABY

Baby Driver aurait pu être un chef d’œuvre… si son scenario suivait un minimum.

Le problème n’est pas que Baby Driver ait une histoire simple, qui d’ailleurs peut se rapprocher du film Drive de Nicolas Winding Refn : Baby qui est assez « Misanthrope » et qui est chauffeur pour des braquages (même s'il est contraint de faire chauffeur pour braqueur), comme le « driver » dans Drive, incarné par Ryan Gosling.

On peut narrer une histoire simple, et avoir un très bon film (comme pour Drive <3), le tout, c’est qu’il ne faut pas que ce soit simpliste.
Malheureusement pour Baby Driver, il y a pas mal d’incohérences et de simplicité scénaristique, comme le twist final (No Spoil), qui est totalement incohérent, à la limite du ridicule.
Certains personnages manquent cruellement d’écriture (ce qui est surtout dû au temps, pour ne pas rallonger le film).



L’antagoniste de Baby Driver, incarné par Jamie Foxx (Django, Collateral) est assez cliché, peu intéressant, ce qui est fortement regrettable, car Jamie donne réellement une âme au personnage, en le rendant totalement… Imprévisible et dangereux.

C'est aussi dommage que Jon Bernthal (The Walking Dead, Fury) soit peu présent dans le film, son personnage avait un coté badass assez intéressant...




BABY LOVE

Baby Driver est une leçon de cinéma : la mise en scène, le montage, le rythme et tout ce qui s’apparente à la technique est quasiment parfait dans ce film.
Même si on ne peut pas en dire autant pour le scénario, ces petits défauts sont au final bien dérisoire et n’anéantissent pas l’intense divertissement que Baby Driver procure.
Si ce n’est pas déjà fait (ou trop tard), passez la cinquième et allez voir ce film.

Critique écrite par Kyliann M.

1 commentaire:

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